Monsanto « Nos pesticides ne provoquent que des maladies conformes aux normes européennes »
Alors que beaucoup reprochent à Monsanto son monopole, qui interdit la variété des exploitations, ainsi que la haute toxicité de ses produits, la société a tenu à se défendre en mettant en avant son respect des règles.
Ne pas en faire une maladie
Si de nombreuses études font le lien entre l’exposition aux pesticides et le cancer de la prostate, le cancer hématopoïétique et la maladie de Parkinson, Monsanto tient à rassurer tout le monde :« Ces cancers ne diffèrent en rien des cancers traditionnels, leur taux est certes légèrement plus élevé que la moyenne dans les zones agricoles qui utilisent nos produits mais le développement des métastases est rigoureusement identique. ». Quant à savoir si l’utilisation de produits comme les herbicides, les OGM ou l’agent orange sont à l’origine de ces maladies, le responsable de communication de Monsanto apporte une réponse sans équivoque :« Je sais les procès qu’on nous fait mais je tiens à dire qu’aucun employé de Monsanto n’est atteint par ces maladies. D’ailleurs, tous les produits servis dans nos cantines sont bio. »
Une chance pour l’avenir
Mais loin de faire amende honorable, la société Monsanto contre-attaque :« Nos produits ne sont pas sans conséquences pour les générations futures. Mais il faut appeler un chat un chat : avec la crise, l’augmentation des actes de terrorisme et les prochains albums de Black M, c’est sans doute une chance pour ces enfants de mourir jeunes. »
Les OGM, Organismes Génétiquement Modifiés, principalement en usage pour les cultures, ont toujours fait débat. Certains ne s'opposent pas à leur usage, d'autres les voient comme une menace. Les actions contre les champs OGM ont d'ailleurs été nombreuses au fil des années, un peu partout dans le monde. Pourtant, depuis ce mardi 13 janvier 2015, la culture des OGM est autorisée dans l'Union Européenne.
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Une décision qui ne plait... à personne
Le Parlement européen a voté ce mardi 13 janvier 2015 une loi autorisant la culture des OGM sur le sol des Etats-Membres. Un vote largement en faveur des OGM avec 480 voix « pour » et 159 voix « contre ». Les grands groupes peuvent donc se lancer malgré les protestations des populations, puisque les Etats gardent le dernier mot.
Si le Parlement a autorisé la culture des OGM, les Etats-Membres peuvent l'interdire de leur côté. Et ce même si l'Autorité européenne de sécurité des aliments, l'Efsa, en a autorisé la culture. De ce fait, personne n'est content.
Les entreprises ne sont pas contentes de ce vote car s'il ouvre à la culture, il n'ouvre pas à une culture généralisée et il faudra que le lobbying en faveur des OGM continue dans chaque Etat-Membre pour qu'une réglementation interdisant les OGM ne soit pas adoptée.
De leur côté les écologistes, qui se battent pour interdire les Organismes Génétiquement Modifiés, voient là un vote laissant la porte ouverte aux OGM.
Les OGM cultivés en masse dès 2016 en Europe ?
La décision de cultiver les OGM se fera donc pays par pays. Leur culture devrait se développer plus doucement que ce qu'espéraient les grandes multinationales, Monsanto en tête, mais plus rapidement que ce qu'auraient voulu les écologistes.
Dès 2016, par exemple, quatre maïs OGM pourraient être cultivés sur le sol européen, ayant reçu l'autorisation de culture de l'Efsa. Mais pour l'instant, seul le maïs OGM de Monsanto MON810 est réellement cultivé, hors champs expérimentaux.
Le MON810 est cultivé en Espagne (110 000 hectares), au Portugal (9 000 hectares) et en République-tchèque (3 000 hectares).
Le terme fourrure désigne aussi bien le pelage d'un animal vivant que la peau garnie de son poil préparée afin d'être doublée, taillée et façonnée en vêtement, garniture ou accessoire de décoration. Par extension, ce terme désigne aussi le vêtement lui-même.
Trois jeunes ont créé la première paire de chaussures complète faite avec des déchets ramassés sur la côte de l'Angleterre. Leur initiative a pour but de sensibiliser les gens
Dans une publication mise en ligne mercredi 1er octobre 2014 (à lire ici, en anglais), l'USGS indique que ce phénomène de regroupement (des phoques) sur le rivage "n'existait pas il y a une dizaine d'années", et qu'il s'agit d'une "conséquence du réchauffement climatique".
L'USGS avance également que les jeunes individus sont rendus vulnérables dans cette situation, puisqu'ils courent le risque d'être écrasés par leurs congénères.
A la fin de l'été, la couverture glaciaire de l'Arctique atteint chaque année son niveau minimum. Ainsi, le 17 septembre, elle couvrait 5,02 millions de kilomètres carrés, selon les chiffres communiqués par le Centre national américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center/NSIDC), contre 14,91 millions de kilomètres carrés mesurés lors du pic d’extension, le 21 mars.
Si cette superficie de ce 17 septembre est comparable à celle de l'an passé à la même période (5,10 millions de kilomètres carrés), elle reste toutefois la sixième la plus faible enregistrée depuis 1978.
Deux images illustrent bien ce défaut de glace. Elles montrent quelque 35.000 morses du Pacifique rassemblés sur le rivage près de Point Lay, sur la côte nord-ouest de l'Alaska, le 27 septembre.
Les photos ont été prises lors du recensement aérien des mammifères marins de l'Arctique effectué chaque année par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère.
"Greenpeace France s'inspire de Simon's Cat à travers cette animation destinée à dénoncer Petit Navire et sa méthode de pêche au thon dévastatrice. En effet, la marque utilise des dispositifs de concentration de poissons qui génèrent énormément de prises accessoires, des espèces non visées par les thoniers industriels, qui sont remontées à la surface puis rejetées à la mer, mortes ou mourantes. Une méthode qui maximise les prises des thoniers, mais affaiblit considérablement les stocks de thons." http://www.koreus.com/video/petit-navire-peche-thon-greenpeace.html