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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 14:16

Les explosions meurtrières lors du marathon de Boston, lundi 15 avril 2013, ont donné lieu dans les médias à une série d’images difficiles.

Les enfants sont sensibles à ces scènes de violence, qui déclenchent chez eux quantité d'émotions.

Comment les aider à « digérer » ces images marquantes ?

enfant-images

 

Certaines émissions télévisées, en particulier les journaux d’informations, ne sont pas adaptées à la jeunesse. « Jusqu’à 10-12 ans, les parents ne devraient pas laisser un enfant seul devant la télévision
au moment des actualités. C’est une première précaution », affirme Harry Ifergan, psychologue et spécialiste
du développement de l'enfant.
Les derniers événements dramatiques de Boston ont pris une large place
dans l’ensemble des journaux télévisés, qui ont relayé de terribles images de ces deux explosions.

 

Il ne réagit pas…

Devant ces scènes, l’enfant ne manifeste parfois aucun signe de rejet ou de crainte
Celles-ci ne l’auraient donc pas atteint ? Bien sûr que oui. Les enfants (et certains adolescents) sont particulièrement réceptifs à une image ou à un événement fort, même s’ils ne réagissent pas. L’image impressionnante peut ressurgir plus tard et provoquer des craintes à d’autres moments de la journée (par exemple à l’endormissement ou dans ses rêves).

 

« Quelques minutes pour débriefer »

C’est la raison pour laquelle il est nécessaire que les enfants puissent parler des images qui les ont choqués.
«  Si l’enfant voit l’évènement en présence du parent, ce dernier se doit de trouver quelques minutes pour débriefer et vérifier ce que l’enfant en a compris.
S’il montre, par son résumé, qu’il n’a pas trop compris le sens de l’événement, mieux vaut être succinct et indiquer simplement qu’une bombe a explosé, poursuit Harry Ifergan.
Si l’enfant semble avoir tout compris et qu’il manifeste une réaction forte, le parent doit prendre le temps d’expliquer le pourquoi de l’évènement. »

 

Comment le rassurer

Il serait risqué de penser qu’un enfant peut tout comprendre seul.
Il revient à un adulte de faire le tri parmi les images qui ont un réel contenu violent, et celles qui peuvent l’affecter, alors qu’elles ne semblent pas être particulièrement déstabilisantes.
Ensuite, il faut le rassurer, mais comment ?
« En indiquant que “c’est un déséquilibré qui a commis cet acte atroce et inacceptable. Que l’on n’a pas le droit de tuer, surtout lorsqu’un pays n’est pas en guerre. Rappeler que les victimes étaient toutes innocentes". Il est bon de rajouter aussi qu’on ne peut jamais prévoir ce type d’accident, et que l’on peut juste espérer que les policiers et gendarmes les empêcheront d’en commettre d’autres. Puis finir par “tu n’as pas à avoir peur, ici nous sommes protégés"…
Même si l’on ne croit pas tout à fait à ce que l’on dit, il vaut mieux se montrer convaincu ! », explique le psychologue.

 

Inutile de dramatiser

Dans les explosions de Boston, un petit garçon de huit ans, a été tué après avoir enlacé son papa qui avait franchi la ligne d'arrivée. Un fait intense en émotion, extrêmement poignant, dans lequel bon nombre d’enfants risquent de s'identifier... « Si l’enfant peut échapper à cette information du garçon décédé, ce sera mieux. Pourquoi le lui dire si lui-même ne l’a pas “capté“ ou s’il a refoulé cette nouvelle ? Il revient à nous, les adultes, d’être davantage protecteurs et avares de transmettre des infos sanguinolentes. Aujourd’hui, le drame s’étale aisément et les adultes s’en repaissent parfois un peu trop », relève Harry Ifergan.

L’hyper information de notre monde nous confronte tous, un jour où l’autre, à des images choquantes que l’on supporte plus ou moins bien.


Alors que faire ??

Pour protéger un enfant des impacts de la violence visuelle, l’unique moyen est bien de parler.
Mais faut-il attendre qu’il pose ses questions ou doit-on soi-même lui poser des questions sur son ressenti ?
Pour le psychologue la réponse est claire : « On ne posera des questions que dans le cas où l’enfant semble intéressé, effrayé, voire choqué. Sinon, il faut laisser passer le “train de l’horreur" qui se perdra dans le brouillard de l’oubli. »
En résumé, attendre qu’il réclame des explications pour les lui livrer « au compte-goutte ».
« Le flou est toujours de mise pour que l’enfant refoule ce qui lui semble insupportable », rajoute Harry Ifergan.

L’esprit critique

Il est nécessaire que les enfants puissent exprimer ce qu'ils ressentent face aux images.
Mais ils doivent surtout pouvoir être critiques face à ce qu'ils voient !
Les adultes peuvent les y encourager en ayant eux aussi cette une attitude critique et réfléchie vis-à-vis de l'information. Développer l'esprit critique des enfants, c’est leur donner des clés pour ne pas rester passif.

Références :
http://education.francetv.fr/article/ne-pas-laisser-un-enfant-seul-face-a-une-actualite-violente-o31216/#xtor=EPR-191112-[Newsletter Francetv education]-20130502

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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 15:30
juillet 2013

   

Depuis 2009 la Coordination organise entre le 21 septembre (journée internationale de la paix) et le 2 octobre (journée internationale de la non-violence) la Quinzaine de la non-violence.

Celle-ci vise à promouvoir ces journées et les évènements organisés à cette occasion, notamment auprès des écoles.

La Quinzaine de la non-violence et de la paix 2013 aura pour thème :

« Choisis la non-violence… avec le théâtre forum ».

Le but sera que les enseignants et les éducateurs mettent en place une activité de théâtre-forum autour d’un conflit.



Les saynètes, qu’ils auront filmé, devront être envoyés à la Coordination qui fera un CD montage de l’ensemble des contributions, au plus tard le 15 novembre 2013.

 

Veuillez trouver ci-dessous le livret pédagogique de la Quinzaine 2013 qui viendra en aide aux professeurs et éducateurs se lançant dans ce projet (historique et explication de ce qu'est le théâtre-forum ainsi qu'une aide à la réalisation des saynètes) :

 

Et surtout n'hésitez pas à venir à nos Journées d'été du Réseau École et Non-violence 2013, puisque nous auront le plaisir d'avoir Guillaume Tixier (auteur du : Théâtre-forum - Apprendre à réguler les conflits) comme participant mais aussi animateur d'un atelier de théâtre-forum.

Participer à ces Journées pourrait être un bon préalable pour ceux voulant se lancer dans le projet qu'est celui de la Quinzaine 2013.

Vous pouvez retrouver le programme de ces Journées d'été ainsi qu'une fiche d'inscription sur le site de la Coordination : http://education-nvp.org/journees-dete-2013/.

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 09:01

 

 

EDITO



Le thème de ce numéro est celui du bouc émissaire. Nous utiliserons cette expression dans son sens étendu de « victime d’un harcèlement de la part d’une ou de plusieurs personnes ». Une des caractéristiques du harcèlement est la répétition systématique d’actes de malveillance à l’encontre de la victime, cause de grandes souffrances : humiliations, dénigrements, injures, moqueries, violences plus ou moins graves.

Or, dans son sens originel, la notion de bouc émissaire n’avait rien à voir avec le harcèlement. En effet, celui-ci était la victime d’un acte unique, mais radical, d’exclusion ou de mise à mort. Une société minée par un « emballement de violences mimétiques », selon l’expression de René Girard, se sent en péril. En désignant une victime expiatoire, en la rendant responsable de toutes les fautes et de tous les malheurs, la société cherche à rétablir l’harmonie sociale par le sacrifice de ce « bouc émissaire » : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière. » Nous en avons une illustration avec la fable de Jean de La Fontaine : « Les animaux malades de la peste ».

La multiplicité des expressions pour nommer une victime de harcèlement manifeste combien les situations de harcèlement peuvent être diverses et variées. Le « souffre-douleur » (comme Poil de carotte) est généralement un être faible subissant les agressions répétées d’une personne qui libère sur lui les tensions créées par des contrariétés ou des frustrations dont la victime n’est en rien responsable. Le « mouton noir » est une victime toute trouvée parce qu’elle est différente des autres par une caractéristique visible : le racisme ordinaire en stigmatisant un « mouton noir » fait preuve de bêtise ; quand il en fait une « brebis galeuse » il devient franchement méchant ; quand il en fait un « bouc émissaire », il devient criminel.

Pour ce qui est de l’école, deux choses nous ont paru importantes. La première est d’apprendre à détecter les signes qui indiquent qu’un élève est « bouc émissaire » et à analyser la nature du harcèlement dont il est victime : est-ce qu’il s’agit de moqueries et de farces « pour s’amuser » (comme dans la BD Titeuf) ? D’un phénomène de souffre-douleur ? De harcèlement pour obtenir quelque chose (racket, etc.) ? « D’intimidation » comme manifestation de toute-puissance ? D’une exclusion de la victime visant sa destruction au moins symbolique ? Etc.

La deuxième est de chercher à traiter ce problème par un travail sur le groupe dans son ensemble. La responsabilité n’incombe pas seulement au « bourreau ». Dans une situation de bouc émissaire, chaque élève de la classe a adopté une posture qui doit évoluer pour assainir la situation : il y a le « bourreau », ceux qui sont ses exécutants, ceux qui ne prennent pas part aux exactions mais les attisent, ceux qui sont passifs indifférents : « Ce n’est pas mon affaire », ceux qui désapprouvent mais n’osent rien dire, ceux qui désapprouvent ouvertement, et enfin la victime. Il est important d’ouvrir les yeux de chacun sur ce qui se passe, de faire prendre conscience de la gravité de la situation, et d’insister sur la responsabilité de chacun. Il est donc essentiel de construire, dès le début de l’année scolaire, une cohésion du groupe-classe afin de créer une certaine harmonie et de tenter de diminuer les phénomènes d’exclusion (ce thème fera d’ailleurs l’objet de notre prochaine LETTRE).

Le Comité de rédaction de LA LETTRE

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 09:00

 

100 questions-réponses pour éduquer à la non-violence : Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix

                 
                     
 
           
Dites-le à l'éditeur :
J'aimerais lire ce livre sur Kindle !

Vous n'avez pas encore de Kindle ? Achetez-le
ou téléchargez une application de lecture gratuite.

100 questions-réponses pour éduquer à la non-violence : Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix
[Broché]
  

Sous la direction de Vincent Roussel, la Coordination pour l’éducation à la non-violence et à la paix a publié début septembre son livre "100 Questions-réponses pour éduquer à la non-violence", aux éditions Chronique Sociale. 
       
Rédigé sous la direction de Vincent Roussel, cet ouvrage a pour but de présenter, sous forme de questions-réponses accessibles à un large public, les grandes lignes de l'éducation à la non-violence et à la paix et les enjeux de sa mise en œuvre dans les établissements scolaires. 

Ce livre s’adresse aux personnes inquiètes par la montée des violences en milieu scolaire, sous toutes leurs formes, y compris le harcèlement, et qui pensent qu’il ne s’agit pas d’une fatalité mais qu’il existe des moyens de la prévenir.

       
Marion Isvi. 



Vous pouvez le commander sur simple demande à la Coordination
tarif : 15,90 euros + frais de port
coordination@decennie.org
01 46 33 41 56.

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 07:59

 

Réseau Ecole et non-violence – Apprentissage du conflit – Fiche n°16 - Activité trouvée sur www.ecole-nonviolence.org



Première séance : Qu'est-ce que la Paix ?

·

Demandez aux élèves de donner leur opinion en rédigeant une ou plusieurs phrases

commençant par "La Paix, c'est quand…" (cf. exemples en annexe 1)

·

Demandez à chacun de lire et éventuellement de commenter les phrases qu'il a écrites.

·

Demandez ce qu’ils pensent de la phrase de Martin Luther King :

« La paix, ce n’est pas simplement l’absence de tension. La paix c’est la présence de la justice ! La tension que nous constatons aujourd’hui dans cette ville de Montgomery est une tension nécessaire, qui se manifeste le jour où les opprimés se révoltent et partent à la conquête d’une paix positive et durable ! » Vous pouvez évoquer le contexte dans lequel ces propos ont été tenus : il s’agit du boycott par les Noirs américains en 1956 des bus de Montgomery qui aboutit, après une année de manifestations à la déségrégation dans les transports urbains.

·

Vous pouvez distribuer la définition donnée par l’ONU de la culture de la paix. (annexe 2)


Deuxième séance : Distribuer une photocopie de l’enquête "Qu'est-ce que la Paix ?"

·

Vous lisez les 20 opinions exprimées dans le questionnaire et vous laissez le temps aux

élèves de réfléchir sur ces propositions, de poser éventuellement des questions pour

s'assurer de leur bonne compréhension. (annexe 3)

·

Dans un premier temps vous les invitez à choisir les cinq propositions qui représentent

pour eux la meilleure conception de la Paix. Par exemple en encerclant les 5 numéros choisis

·

Vous leur demandez ensuite de classer ces numéros dans l'ordre d'importance décroissante

pour eux : le plus important est classé en premier. Veillez à ce que le classement soit bien

un ordre préférentiel et pas l’ordre dans lequel se présentent les propositions.

·

Enfin vous leur demandez de choisir les deux propositions qu'ils jugent les moins

acceptables : par exemple en rayant les deux numéros choisis.

·

Vous ramassez les feuilles d’enquête.
   

Troisième séance : Dépouillement et exploitation de l’enquête d’opinion


Les élèves se mettent par deux. Vous distribuez à chaque paire une feuille de

dépouillement d’enquête (annexe 4) et deux feuilles d’enquête d’opinion remplies lors de

la séance précédente (pas nécessairement les leurs).

·

Les équipes vont d'abord remplir les colonnes "Choix pour, classés" et "Choix contre".

Les élèves, une équipe après l’autre, dit lentement les résultats des deux feuilles d’enquête

en sa possession : elle énonce d’abord les 5 numéros « pour » dans l’ordre de leur

classement, puis les deux numéros des opinions jugées non acceptables. S'il y a moins de

numéros, on les retiendra quand même.

·

Les élèves sont invités à remplir le tableau "Dépouillement de l’enquête". Ils relisent

toutes les listes de choix et, pour chacune d'elles, ils écrivent un trait dans la case

correspondante (pour les choix positifs : un trait dans la case définie par le numéro de

l'opinion et par la position dans la liste. Pour les choix négatifs, des traits dans les cases

correspondant aux numéros choisis dans la colonne "Contre")

·

Ils remplissent ensuite le tableau "Exploitation de l’enquête". Dans la colonne "Choix

contre», pour chaque opinion, ils inscrivent le nombre de fois qu'elle a été jugée

inacceptable. Dans la colonne "Choix pour", pour chaque opinion ils inscrivent le nombre

de fois qu'elle a été classée comme acceptable. La note de l'opinion est obtenue de la

manière suivante. Chaque opinion obtient 5 points si elle arrive en première position, 4

points en deuxième position, 3 points en troisième position, 2 points en quatrième position

et 1 point en cinquième position. La note obtenue est calculée en faisant la somme des

points obtenus par tous les élèves. Par exemple si l'opinion n°10 a été choisie 1 fois en

première position, 1 fois en deuxième position et 2 fois en quatrième position, elle obtient

la note: 1x5 + 1x4 + 2x2 soit 13 points. Enfin la dernière colonne donne la place de

l'opinion correspondante quand les notes sont classées dans l'ordre décroissant. En annexe

5 vous trouverez un exemple de résultats du dépouillement d’une enquête d’opinion..

·

En même temps que les élèves, vous remplissez le tableau et vous vérifiez que tous sont

bien d'accord sur les résultats finaux.

Quatrième séance : Débats à partir des résultats du questionnaire

·

Les résultats du questionnaire reflètent l'avis du groupe sur les représentations de chacun

du concept de PAIX.

·

Demandez aux élèves d'exprimer leurs remarques sur ces résultats. Par exemple :

* Si dans les opinions arrivées dans les quatre premières, l'opinion n°3 est la seule à avoir

cependant fait l'objet de rejets par trois élèves. Que peut-on en dire ?

* Si l'opinion n°20 a été la plus choisie dans les listes et n'obtient pas une très bonne note.

Qu'est-ce que çà signifie ?

* Si l'opinion n° 2 est la plus rejetée mais récolte néanmoins une adhésion en première place.

Que peut-on en dire ?

Vous pouvez faire remarquer que certaines propositions de la liste s'opposent :

* les propositions 4 et 5 : l'une est une conception statique de la paix et l'autre une conception

dynamique. Demandez aux élèves ce qu'il pense de la formule "Le développement est le

nouveau nom de la Paix" prononcée à une assemblée générale de l'ONU par le pape Paul VI

* Les propositions 17 et 18 : on oppose la paix définie comme absence de guerre qui arrive

avec le silence des armes à la paix conçue comme un processus de négociation pour résoudre

les problèmes qui sont à la source des guerres

* Les propositions 13 et 20 : elles opposent la paix, comme responsabilité de chacun envers

tous à la paix comme confort individuel.

Vous pouvez demander aux élèves de regarder si de telles associations se trouvent dans les

choix qu'ils ont faits. Rappelez que le conflit n'est pas la violence ni la guerre. Les conflits

sont normaux dans la vie et s'ils provoquent parfois des crises ils peuvent aussi être perçus

comme des opportunités pour améliorer la manière de vivre ensemble avec plus de justice.  

Vous pouvez faire remarquer qu'il y a des regroupements possibles :

* Les propositions 3 et 18 soulignent le lien entre paix et justice

* Les propositions 1 et 10 insistent sur le fait que, dans un conflit, les torts sont souvent

partagés.

* Les propositions 15 et 18 sont liées car pour que les pays se passent d'armes il faut qu'ils

donnent la priorité absolue à la résolution négociée de leurs conflits

* Les propositions 6, 8, 11 évoquent la paix au quotidien dans les manières de vivre avec les

autres.

* Les propositions 12 et 14 évoquent la notion de respect des êtres et de la nature

Y a-t-il de telles associations dans les réponses ?

 

 

Annexe 1 : « Pour vous qu’est-ce que la paix ? » - Exemples de réponses

 

La paix, c’est l’arrêt d’une guerre, C’est aussi l’amitié entre les gens

La paix, c’est le respect sur la terre

La paix, c’est aimer son prochain

La paix, c’est l’amour et l’amitié

La paix, c’est ne pas être raciste et de pardonner ceux qui le sont

La paix, c’est l’amitié avec les étrangers

La paix, c’est se sacrifier pour les autres

La paix, c’est ne pas se battre

La paix, c’est aider les plus faibles !

La paix, c’est aimer sa famille.

Anthony (14 ans) Vincent (15 ans) Jérémy (15 ans)

 

Annexe 2 : Définition de la culture de la paix


« La culture de la paix peut être définie comme l'ensemble des valeurs, des attitudes, des

traditions, des comportements et des modes de vie fondés sur:

1. le respect de la vie, le rejet de la violence et la promotion et la pratique

de la non-violence par l'éducation, le dialogue et la coopération ;

2. le respect des principes de souveraineté, de l'intégrité territoriale et de

l'indépendance politique des États et de la non-intervention dans les questions

qui relèvent essentiellement de la juridiction nationale de tout Etat quel qu'il

soit, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international ;

3. le respect de tous les droits de l'Homme et de toutes les libertés

fondamentales et leur promotion ;

4. l'engagement de régler pacifiquement les conflits ;

5. les efforts déployés pour répondre aux besoins des générations actuelles et

futures en matière de développement et d'environnement ;

6. le respect et la promotion du droit au développement;

7. le respect et la promotion de l'égalité des droits et des chances pour les

femmes et les hommes ;

8. le respect et la promotion du droit de chacun à la liberté d'expression,

d'opinion et d'information ;

9. l'adhésion aux principes de liberté, de justice, de démocratie, de tolérance,

de solidarité, de coopération, du pluralisme, de la diversité culturelle, du

dialogue et de la compréhension à tous les niveaux de la société et entre les

nations ;

(Résolution 53/243 sur une culture de la paix adoptée par l'Assemblée Générale des Nations Unies le 13 septembre 1999 )


Annexe 3 :
« d’accord ou pas d’accord », 20 propositions pour définir la paix


Qu'est-ce que la Paix ?

1. C'est accepter des compromis, car les torts sont souvent partagés.

2. C'est avoir le courage de tendre la joue gauche à celui qui vous frappe la

joue droite.

3. C'est résister, être ferme quand règne l'injustice, provoquer des conflits pour

faire reconnaître des droits afin de gagner une paix juste.

4. C'est la sauvegarde de l'ordre, le respect du bien commun et des biens privés.

5. C'est lutter pour le développement des pays pauvres ; c'est s'engager dans la

vie sociale.

6. C'est créer des lieux où l'on se sent bien.

7. C'est tendre la main à celui qui détourne son regard.

8. C'est quand enfants et parents se comprennent et peuvent se parler.

9. C'est donner sans attendre de merci.

10. C'est faire la vérité sur soi-même, c'est savoir reconnaître ses torts.

11. C'est chercher à promouvoir des relations harmonieuses, c'est rencontrer,

c'est partager.

12. C'est respecter la vie et la personne des autres.

13. C'est l'affaire de chacun et pas seulement celles des hommes ou des femmes

politiques.

14. C'est quand l'Homme vit en harmonie avec la nature, dans le respect de

l'environnement (bâtiments, mobiliers et objets).

15. C'est envisager qu'un Pays puisse renoncer à vendre des armes.

16. C'est la force des doux.

17. C'est quand il n’y a pas de guerre, quand les armes se taisent.

18. C'est négocier sur un pied d'égalité ; c'est un processus qui progresse.

19. C'est apprendre à maîtriser ses rancunes et ses colères.

20. C'est avoir la paix, c'est avoir son confort, c'est ne pas être dérangé.



Apprentissage du conflit – Fiche n°16

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 07:48

Merci à Marion Isvi qui nous rappelle que :


La Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix a le plaisir de vous inviter à son 9e Forum
"La non-violence à l'école" qui se tiendra le samedi 26 novembre 2011 dans les locaux de l'Assemblée nationale à Paris.


La thématique sera :
"Face au harcèlement à l'école, prévenir et réagir : l'apport de l'éducation à la non-violence".


Si vous n'êtes pas encore inscrit (attention : inscriptions obligatoires), il faut remplir puis retourner le bulletin d'inscription avant le 24 novembre par mail ou courrier.

(lien : http://www.decennie.org/links.php?op=viewslink&sid=56).

Rem : L'entrée est gratuite.

 

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 11:50
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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 10:19

Evénements

La Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix anime depuis 2009 une Quinzaine de la non-violence et de la paix qui couvre les journées internationales de la paix (21 septembre) et de la non-violence (2 octobre).
Cette année, notre Quinzaine s'adresse aux écoles, collèges, centres de loisirs et maisons de quartiers afin de réaliser, à l'aide d'un livret pédagogique, des fleurs contenant des messages de paix et à les envoyer à la Maison d'Anne Frank à Amsterdam pour y "fleurir le marronnier d'Anne Frank".
Le livret pédagogique de cette Qunizaine 2011 sera diffusé mi-août.


Le 9e Forum "la non-violence à l'école"


Le samedi 26 novembre 2011, notre 9e Forum " la non-violence" aura pour thème "Prévenir et réagir face au harcèlement à l'école". Il se déroulera dans les locaux de l'Assemblée nationale à Paris.
Le programme et les invitations vous parviendront très prochainement.

Le prochain Cycle de formation à la culture de non-violence et de paix de la Coordination
   

Depuis 2007, la Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix organise des Cycles de formation "à la culture de non-violence et de paix" .
Chaque session est préparée et animée par une organisation membre, et ouverte gratuitement aux salarié-e-s et bénévoles des autres organisations membres.
Vous souhaitez en savoir plus sur l'association Initiatives & Changement et son programme d'éducation à la paix ?
Inscrivez-vous! La session "L’enfant, acteur et auteur : Approches pédagogiques liant droits de l’enfant & ©Education à la paix" sera animée le 28 septembre à la Maison des associations du 10e à Paris.
Téléchargez le programme et la fiche d'inscription
Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à prendre contact avec nous.

Réseau Ecole et Non-Violence




 


Vous souhaitez mettre en place des projets d'éducation à la non-violence et à la paix ?
Vous êtes à la recherche d'outils pédagogiques ?
Vous souhaitez partager vos expériences ?
Posez toutes vos questions sur notre Forum ! Un comité d'expert sur l'éducation à la non-violence et à la paix permet de répondre au mieux à vos interrogations ! www.ecole-nonviolence.org

 

Le Réseau Ecole et Non-Violence organise ses Journées d'été du 16 au 20 août au Collège-Lycée Cévenol International - Le Chambon-sur-Lignon
Consultez le Programme

 

      ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nous contacter

Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix
148, rue du faubourg Saint-Denis - 75010 Paris
Entrée dans le passage Delanos - bureau au rez-de-chaussée au fond de la troisième cour à droite.
Métro : gare du Nord ou gare de l'Est

Tél. : 01 46 33 41 56
Fax : 01 40 51 70 02

Courriel : coordination@decennie.org

Le secrétariat est ouvert du lundi au vendredi de 10h00 à 18h00.

L'équipe :
Marion Isvi - Chargée de développement associatif - m.isvi@decennie.org
Jennifer Roodnejad - Volontaire associative - Réseau Ecole et non-violence - j.roodnejad@decennie.org

 

 

La Lettre Eduquer à la non-violence et à la paix n°20 est parue !
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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 15:23

Lettre de la coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix sur la quinzaine de la non-violence et de la paix




Cher-e-s ami-e-s,

Depuis 2009, la Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix anime la Quinzaine de la non-violence et de la paix qui couvre les journées internationales de la paix (21 septembre) et de la non-violence (2 octobre) en proposant chaque année une activité spécifique.

Cette année, avec le soutien de la Maison d'Anne Frank (www.annefrank.org), notre Quinzaine "Fleurir le marronnier d'Anne Frank : une activité d'éducation à la non-violence et à la paix" s'adresse aux écoles, collèges, centres de loisirs et maisons de quartier. 

     
Nous espérons que vous serez nombreux à faire vivre cette Quinzaine de la non-violence et de la paix 2011.

Marion Isvi & Jennifer Roodnejad
L'équipe de la Coordination

--
Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix
(anc. Coordination française pour la Décennie)


lien avec le dossier pédagogique : cliquer ici
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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 15:40

Conflits, guéguerres, disputes …

 

Leçon proposée par VM - Merci.

 

Objectif : éduquer les enfants à devenir des citoyens responsables et acteurs dans la société. Envisager les interactions pour améliorer ses conditions et celles des autres, des solutions pour dénouer les nœuds…

 

Compétences : poser des questions utiles et proposer des messages en fonction de la situation de communication. Prendre confiance en soi, argumenter, affirmer sa position. Identifier différents comportements et anticiper les conséquences.

 

1.     Mise en situation.

Poésie au verger de Pierre Coran.

Support des dessins à décrypter. Analyser pour donner du sens et construire collectivement une histoire qui mettra en évidence un conflit et la façon choisie par l’enfant pour régler ce conflit.

 

2.     Formation.

Jeux de questions – réponses.

-   Qui a un problème dans cette histoire ?

-   Qui est en conflit dans cette histoire ?

-   Qui est content dans cette histoire ?

-   Qui est en colère dans cette histoire ?

-   Qui est en tort dans cette histoire ?

-   Qui a raison dans cette histoire ?

-   Explique ce que tu trouves juste, ce que tu trouves injuste.

 

3.     Projet de Conclusion.

·        Et toi, quelle solution aurais-tu choisie pour régler le conflit ?

·        Quelle attitude auraient pu adopter les oiseaux pour éviter le conflit ?

·        Est-ce normal, anormal d’avoir des conflits ? Pourquoi ?

 

Les conflits entre personnes (interpersonnels) sont inévitables  parce que nous n’avons pas toujours le même avis au même moment , parce que nous n’avons pas les mêmes goûts, les mêmes besoins en même temps ! Les conflits non réglés ou mal réglés peuvent avoir des conséquences : la colère, le désir de vengeance, la création de boucs émissaires, une amitié brisée…

   
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En Quelques Mots ...

  • : Réflexion et recherche sur le cours de morale non confessionnelle de l'enseignement primaire
  • : A la recherche de pistes pour alimenter les pratiques du cours de morale non confessionnelle dans l'enseignement primaire...
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